Commander en opérations
Il y a tant de biographies de chefs militaires mais on sait si mal comment ils exerçaient leur commandement. Une exceptionnelle richesse de documents permet pour une fois d’approcher au plus près de cette réalité telle que l’a vécue l’amiral de Grasse lors d’une opération navale et terrestre qui a marqué l’histoire du monde : le siège de Yorktown (1781) qui a rendu irréversible l’indépendance américaine proclamée 5 ans plus tôt. Les effets s’en font sentir aujourd’hui encore.
Sorbonne Université et l’Ecole Navale ont réuni leurs efforts pour livrer la première étude scientifique croisant les journaux de campagne des navires de la marine de Louis XVI et ceux de leurs adversaires britanniques. Il est ainsi possible de suivre avec précision comment l’amiral de Grasse a mené outre-Atlantique la plus grosse projection de forces jamais tentée par la monarchie française. Avec quelles instructions et quels moyens ? Comment disposer ses navires ? Comment transmettre ses ordres, y compris en plein combat ? Est-on obéi ? Comment acquérir de nouveaux savoir-faire opérationnels ? Peut-on les conserver dans la durée ? Autant de questions qui trouvent enfin leur réponse pour une armée navale au temps de la voile.
Prologue
Sonder pour trouver l’Amérique
Introduction
PREMIÈRE PARTIE
La plus grosse projection de forces
de la monarchie française
- Prendre la mer
- La cohésion d’une force
- L’acquisition des savoir-faire opérationnels
DEUXIÈME PARTIE
Opérer de l’autre côté de l’Atlantique
- Mobilité stratégique et choix opérationnels
- La Chesapeake s’impose
- Le rendez-vous de Virginie
TROISIÈME PARTIE
Commander au feu
- Commander une armée hétérogène. La Martinique et la Chesapeake
- Perte de contrôle I. Saint-Christophe (fin janvier – février 1782)
- Pertes de contrôle II. Les Saintes
Conclusion
Chronologie
Sources
Bibliographie
Index